Bienvenue sur Radio Télé Macaya

102.5 FM, Ville des Cayes, Haïti

À PROPOS DE NOUS

Radio Macaya est un acte de foi, le témoignage d’un attachement au sud, à la fois traditionnel et révolutionnaire. L’expression d’une conviction que les cayes et sa région peuvent retrouver ses jours perdus. A un moment ou travers le pays émergent des stations de radio de grand calibre, le sud se devait de donner la réplique et de se mettre au pas. C’est ainsi que des ses premiers jours sur les ondes Radio Macaya s’était déjà fait remarquer comme une référence nationale. Notre conception technologique nous classe parmi les plus puissantes et les plus performantes des stations de province. Radio Macaya apporte a la population de la presqu’ile du sud des éléments d’informations, de distractions et de loisirs dont elle a besoin pour mieux s’épanouir. Comme dit l’autre ‘’ Macaya est le ciment culturel, sportif et social de la région

Le mouvement démocratique de 1986 et le désir de s’exprimer qui l’accompagnait naturellement ont donné naissance a beaucoup d’organe de presse. Ainsi une multitude de stations de radio et de télévisions a vu le jour. Ce vent d’opiner librement sur tous les sujets de la vie nationale ,a soufflé a grand rafale a travers le pays avant d’atteindre les cayes au début des années 90.Cependant les turbulences politiques et les régimes militaires qui se sont succédés au pouvoir après le coup d’état de 1991 ont donne lieu a un pourrissement de la situation qui pousse certains journalistes dont Raymond Clergé a s’émigrer aux Etats-Unis d’Amérique. D’abord, a boston ou vit une population de 70.000 haïtiens a l’époque, Il a collaboré a plusieurs stations communautaires et peaufiné son savoir faire dans la radio diffusion. A radio tandem kiskeya comme journaliste présentateur, il a fait preuve du sérieux et du professionnalisme qui lui a valu une distinction de meilleur journaliste de la communauté en 1993.Ensuite a Radio Concorde, comme directeur de programmation et présentateur en compagnie de Marcus Darbouze, ex-rédacteur en chef a Radio Cacique. De retour en Haïti a la faveur des élections présidentielles de juin 1995 comme envoyer spécial de radio concorde, il a constate que le paysage de la radio diffusion aux cayes n’avait pas évolué par rapport au reste du pays. Ainsi après de profondes réflexions et discutions avec des amis sur le pourcentage d’échec ou de succès d’une station commerciale aux cayes, Il a décidé de doter la troisième ville du pays d’une station de radio qui répond aux attentes de la population. L’idée fait son chemin et avec le support inconditionnel du Dr. Docteur Yves Jean-Bart ‘’ Dadou’’, Radio Macaya est inaugurée le 19 octobre 1996. En un temps record la nouvelle a parcouru tout le département du sud et la nouvelle station a attient un taux d’écoute au delà des attentes. En effet la venue de Radio Macaya a soulagé des milliers d’auditeurs qui jusque la devaient attendre des heures voir des jours pour s’informer de ce qui se passe dans le reste du pays ou ailleurs. Pareille scenario pour les mélomanes et les amants du bon son qui ne pouvaient pas se donner satisfaction sans des antennes de longues portées capable de capter les stations de la capitale. Depuis lors L’expérience Macaya poursuit son chemin avec l’objectif de bien faire en faisant plaisir. Merci!

Raymond Clerge

Directeur General

Andre Clerge

Administrateur

Samuel Clerge

D. Programmation

Feddy Antoine

Informaticien

Anne Louis-Jeune

Secrétaire

Joseph Personna

Conseiller

NOUVELLES

La Fondation Terre Bleue S’engage dans la Lutte contre les Violences Basées sur le Genre

Dans le cadre du Projet d’Appui à l’Accès à la justice au bénéfice des femmes et des filles victimes de violences et des enfants en conflit avec la loi (AJUFVECOL), Fondation Terre Bleue se lance dans une série de...

Dans le cadre du Projet d’Appui à l’Accès à la justice au bénéfice des femmes et des filles victimes de violences et des enfants en conflit avec la loi (AJUFVECOL), Fondation Terre Bleue se lance dans une série de formations pour des professionnels-les du Droit (Avocats-es et Avocats-es stagiaires des juridictions des Cayes et d’Aquin) et des responsables d’Organisation de la société civile. Ces formations visent à renforcer les compétences de ces acteurs pour une prise en charge des survivantes de violence faites aux femmes et aux filles et des enfants en conflit avec la loi.

Une première formation s’est déroulée le 19 décembre 2021 sous le thème : « l’introduction aux principes de prise en charge des cas de violence basée sur le genre ». Le 15 janvier 2022 la juge des mineurs du Tribunal pour enfant des Cayes, Me Sylvianne Jean Baptiste a fait son intervention sous le thème : « La justice relative aux mineurs-eures ». Alors que le 30 janvier dernier Me Arold Nicolas a débattu sur « Les garanties judiciaires ».

Ces différentes formations sont des nouveaux outils pour ces professionnels-les, selon les responsables de l’organisation. Ils expliquent que la violence basée sur le genre est un terme regroupant tous les actes infligés à une personne contre son gré. Elle est fondée sur les différences sociales (genre) entre hommes et femmes. Les actes de VBG violent un certain nombre de droits de l’Homme fondamentaux protégés par des textes et des conventions internationales.

Les participants/es ont exprimé leurs contentements, selon eux la Fondation devrait multiplier ces types d’atelier de travail pour leur permettre de mieux appréhender le sujet des VBG et la législation relative aux mineurs. Bon nombre d’entre eux pensent que ce sont des attitudes et des pratiques de la société en matière de discrimination qui confinent les hommes et les femmes dans des rôles et des positions figés et qui placent les femmes dans une situation de subordination aux hommes. Les rôles admis entre les sexes et la dévalorisation sociale et économique des femmes et de leur travail renforcent l'impression de contrôle et de pouvoir décisionnaire des hommes sur les femmes. Les responsables des actes de violences basées sur le genre cherchent, en fait, à conserver leurs privilèges, leurs pouvoirs et leurs contrôles. L’ignorance et le mépris des droits de l'Homme, de l'égalité entre les hommes et les femmes, de la démocratie et de la résolution pacifique des problèmes confortent les inégalités à l'origine de la VBG.

A travers ce processus de formation, les formateurs voient en trois (3) phases le cadre environnemental de la VBG qui selon eux permet de mieux cerner le phénomène et d'identifier et organiser les actions de prévention et de prise en charge. Au niveau individuel, des interventions directes ont permis de répondre aux besoins spécifiques des survivant(e)s, de faire respecter leurs droits et de faciliter le rétablissement des individus et des groupes qui ont fait l’expérience de la violence. Au niveau de la communauté, la mobilisation des communautés pour reconnaître, promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants et de développer des systèmes locaux pour renforcer l'effica¬cité de la prévention et de la prise en charge de la VBG est au cœur de l’intervention de Fondation Terre Bleue. Quant au niveau de la société, il s'agit de mettre en place des systèmes et stratégies pour protéger et prendre en charge les populations et contrôler les violations des droits, en s'appuyant sur les textes inter¬nationaux et nationaux et le droit coutumier en matière de droits de l'Homme et, notamment, de droits des femmes.

En plus de l’augmentation des cas violences faites aux femmes et aux filles, FTB constate et pose l’hypothèse que la situation socio-économique d’une majorité de femmes victimes ne leur permet pas de poursuivre leurs agresseurs (souvent le conjoint) en justice de peur des représailles que ce dernier puisse avoir sur la famille (ex. refus de payer la scolarité des enfants, de donner à manger, etc.). Plus de la moitié des personnes sensibilisées et formées dans le cadre de ce projet sont des hommes. C’est un aspect très positif dans la mesure où cela peut créer un réel engagement des hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. L’engagement des hommes est fondamental dans la lutte pour redresser les représentations sociales et les différences entre les hommes et les femmes, explique le Directeur de Programmes de Fondation Terre Bleue. Les expériences vécues par plusieurs femmes victimes de violence démontrent que le système haïtien ne punit que très rarement ces violences. En effet, au lieu d’octroyer des sentences telles que la loi le prévoit, les juges optent souvent pour un règlement à l’amiable. Il est d’autant plus inquiétant de constater que l’impunité sévit à travers toutes les classes sociales. En effet, on remarque que même des femmes occupant des postes de pouvoir subissent des violences sans que justice ne soit rendue.

Le projet AJUFVECOL a pour objectif de combattre l’impunité à l’égard des actes de violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) et promouvoir les droits des enfants en conflit avec la loi en renforçant l’accès à la justice dans les termes de la loi de 2018 portant sur l’Assistance Légale. FTB met en œuvre ce projet avec le support financier du « Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix » via le PNUD en Haiti.


Les résultats exposés par les responsables de FTB depuis le lancement de ce projet ont permis de noter entre autres :

• 17 mineurs/eures en conflit avec la loi et plus d’une vingtaine de femmes et de filles victimes de VBG bénéficient d’un accompagnement grâce à ce projet ;

• Prise en charge (psychosociale et légale) de 25 femmes/filles survivantes de VBGS ;

• L’élaboration en collaboration avec la table sectorielle VBG des Procédures Standards Opérationnels pour la prise en charge des cas de VBG, un outil de coordination très important pour guider les interventions des différents acteurs ;

• La sensibilisation de plus de 1019 personnes (508 hommes/garçons et 511 femmes/filles) ;

• La formation de 93 représentants-es (24 femmes et 69 hommes) acteurs impliqués dans a prise en charge des cas de VBGs et la protection de l’enfance ;

Fondation Terre Bleue (FTB) est une organisation non gouvernementale, apolitique et sans confession religieuse reconnue par l'Etat Haïtien. Fondation Terre Bleue travaille pour la protection des enfants, de tous les enfants, sans discrimination ni prosélytisme, quelle que soit leur race, leur couleur, leur origine, leur culture, leur religion ou leur nationalité. Fondation Terre Bleue met en œuvre ses activités particulièrement dans plusieurs communes des départements du Sud, des Nippes et de l’Ouest.

Widshell Augustin

Publié le 2022-02-03 21:56:34

Assasinat de Jovenel Moise: Des Enquêteurs Haïtiens ont Reçu des Menaces de Mort pour ne pas Révéler Certaines Identités, Selon CNN

CNN a fait pour une fois de plus des révélations chocs. Les enquêteurs on reçu des menaces de...

Dans le dossier relatif à l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse, CNN a fait pour une fois de plus des révélations chocs. Selon les témoignages de plusieurs personnes et les différents documents parvenus au média américain, plusieurs personnes responsables de ladite enquête témoignent avoir reçu des menaces de mort si elles osent révéler certaines identités.

« Hé greffier, préparez-vous à recevoir une balle dans la tête. Ils vous ont donné un ordre et vous continuez à faire de la merde », l’une des nombreuses menaces de mort envoyées aux greffiers du tribunal qui assistent l’enquête en Haïti sur l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moise. Ces plaintes officielles ont été déposées auprès de la Police Nationale d’Haïti (PNH) puis reportées par CNN.

Jusqu’à date, ces témoignages ne sont pas révélés au public. Ils auraient été gardés en secret au sein du Ministère de la Justice et ont été révélés à l’exclusivité à CNN. Selon les précisions du journal américain, ces documents révèlent des témoignages inédits de suspects clés, des tentatives mystérieuses d’influencer l’enquête et le danger aigu ressenti par les enquêteurs judiciaires alors qu’ils tentent de découvrir qui a tué le Président le 7 juillet dernier.

Outre cela, CNN révèle que ces menaces de mort ne sont pas la seule chose qui complique le travail des enquêteurs haïtiens. Plusieurs sources ont également décrit à CNN une série de barrages routiers inhabituels lancés aux enquêteurs, notamment des difficultés d’accès aux scènes de crime, aux témoins et aux preuves. « Le résultat est une enquête qui a, à plusieurs reprises dévié du protocole établi, selon des initiés et des experts juridiques indépendants ».

Carl Henry Destin, le juge de paix qui a officiellement documenté la maison et le corps ravagé de Jovenel Moïse quelques heures après sa fusillade, est entré dans la clandestinité deux jours plus tard. «Pendant que je vous parle maintenant, je ne suis pas à la maison. Je dois me cacher quelque part au loin pour vous parler», a déclaré Destin à CNN, décrivant dans un français rapide les multiples appels téléphoniques menaçants qu’il avait reçus d’appelants inconnus.

Des greffiers qui travaillent avec Destin et d’autres juges d’instruction ont également été visés, selon des documents obtenus par CNN. Le 12 juillet, l’Association nationale des greffiers haïtiens a publié une lettre ouverte appelant à une attention « nationale et internationale » aux menaces de mort reçues par deux greffiers locaux, Marcelin Valentin et Waky Philostene. La lettre exige une action du Ministre de la Justice Rockefeller Vincent pour garantir leur sécurité. « Waky, ils vous ont dit d’arrêter de fouiller les maisons des gens dans l’affaire de l’assassinat du Président et vous avez refusé. On vous a dit de retirer deux noms et vous avez refusé. Nous vous surveillons. ». Pour sa part, selon la même plainte, Valentin a reçu un SMS : « je vois que vous continuez à faire des recherches dans l’affaire du Président. Ils vous ont dit de retirer deux noms et vous refusez. Je vous appelle et vous refusez mais je connais chacun de vos mouvements. » Selon le registre officiel des plaintes, l’appelant a demandé des informations sur l’enquête et menacé de mort Valentin s’il refusait d’ajouter certains noms à son rapport ou de modifier les déclarations des témoins. La plainte ne détaille pas les noms ou les déclarations. Contacté par CNN, le procureur en charge de l’affaire, Bedford Claude, a déclaré que : « Tout le monde reçoit des menaces », y compris lui-même. Il a ajouté qu’il travaillerait à organiser plus de sécurité pour les enquêteurs.

Destin a également déclaré que lui et d’autres n’avaient pas été immédiatement autorisés à entrer sur le site où le Président a été attaqué vers 1 heure du matin. Malgré son rôle vital dans la documentation de la scène, la justice n’a pas été autorisée à pénétrer dans le périmètre de la police pendant des heures – un délai très inhabituel qui, selon les initiés, soulève le spectre d’une falsification de preuves.

« La police m’a informé que la scène n’était pas encore dégagée pour (moi) me permettre de venir sur les lieux pour recueillir des preuves », a-t-il déclaré à CNN. «J’ai dû attendre jusqu’à 10h00. À ce moment-là, ils m’ont alors informé que la police était sur les lieux et que nous pouvions désormais accéder à la résidence présidentielle. » Selon Destin, la police a expliqué que les assaillants étaient toujours à proximité et représentaient un danger potentiel.

Mais, des sources affirment que le juge et son équipe ont été obligés d’attendre juste à l’extérieur de la résidence du Président – ​où ils auraient été tout aussi exposés à des rencontres fortuites avec des assassins en fuite. «Je n’ai jamais entendu parler de personne empêchant un juge et ses greffiers de se rendre sur une scène de crime », a déclaré Brian Concannon, un expert du système juridique haïtien.

Toute possibilité que la police haïtienne détient des informations d’enquêteurs pourrait faire craindre un conflit d’intérêts, à un moment où des dizaines de policiers et de chefs de la sécurité sont soupçonnés d’avoir des liens avec l’affaire. Pourtant, aucune des sources de CNN n’a fait d’accusations spécifiques quant à savoir qui pourrait être responsable des multiples violations du protocole.

Source: platformnewsht

Publié le 2021-07-28 20:57:53

Haïti: «Organiser des Élections Maintenant, ce Serait de la Folie»

Le président américain Joe Biden a appelé lundi les responsables politiques haïtiens à « s'unir », alors que le pays est plongé dans l'instabilité depuis l'assassinat de son...

{{Le président américain Joe Biden a appelé lundi les responsables politiques haïtiens à « s'unir », alors que le pays est plongé dans l'instabilité depuis l'assassinat de son président. Robert Fatton, maître de conférences à l’Université de Virginie, aux États-Unis, était l’invité du journal d’Haïti et des Amériques, ce mardi.

}} Né en Haïti, Robert Fatton a consacré à ce pays plusieurs ouvrages et plaide pour une solution haïtienne à la crise.

{{RFI : Les États-Unis encouragent les acteurs politiques haïtiens à trouver eux-mêmes un accord. Aujourd’hui, deux Premiers ministres - Claude Joseph et Ariel Henry - et un président du Sénat, Joseph Lambert, choisi pour être chef d’État intérimaire, se disputent le pouvoir. À qui parlent les États-Unis ? Quel est leur interlocuteur ?

}} Robert Fatton : Les États-Unis parlent à tout le monde. Mais Helen La Lime [la cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH)], qui est Américaine, avait clairement déclaré que Claude Joseph était le chef de gouvernement et qu’il le resterait jusqu’aux élections, si elles se tenaient rapidement. Il existe des divisions sur la question au sein de la société haïtienne. Il faut espérer que les Haïtiens arriveront à trouver une solution haïtienne. Des groupes de la société civile veulent d’ailleurs entrer dans ces négociations. S’il n’y a pas de gouvernement d’union nationale, les choses peuvent se gâter et mener à une intervention étrangère.

Cela veut dire que la communauté internationale - les États-Unis en premier lieu - doivent jouer un rôle de médiateur pour faire émerger ces interlocuteurs et les réunir autour d’une même table ?

Il faut encourager les Haïtiens à le faire eux-mêmes. Ce n’est pas une bonne chose que les Américains s’en mêlent directement. Ils sont toujours dans la politique haïtienne qu’on le veuille ou non, mais les Haïtiens sont méfiants, car les États-Unis ont plusieurs fois occupé le pays. Pourtant, certaines personnalités politiques haïtiennes continuent d’appeler à une intervention des États-Unis.

C’est le cas de Claude Joseph, le Premier ministre par intérim. Comment expliquez-vous qu’il ait été si prompt à faire appel aux États-Unis ?

Je crois que le gouvernement est très faible. Il y a des divisions internes au parti de Jovenel Moïse, qui s’ajoutent aux divisions du paysage politique haïtien. Ce qui unissait les partis d’opposition, c’était la personnalité très contestée du président. Le départ de Jovenel Moïse laisse place à un grand vide et à une lutte de tous les acteurs politiques haïtiens pour le pouvoir.

Les États-Unis et l’ONU ont-ils raison de pousser à des élections présidentielles et législatives dès le mois de septembre ?

C’est véritablement de la folie de tenir des élections dans le contexte actuel. Au-delà de la crise que connait Haïti, l’insécurité liée à la présence des gangs dans les villes, notamment à Port-au-Prince, et l’absence d’appareil bureaucratique libre et démocratique, ne permet pas d’organiser des élections légitimes. Avoir des élections maintenant entraînerait une crise profonde car toute personne élue serait perçue comme illégitime. La solution à pousser est celle d’un gouvernement d’union nationale qui organiserait les élections d’ici un an, au plus tôt. Cela permettrait d’avoir le temps d’apaiser la situation politique, d’organiser l’appareil qui pourrait conduire à de bonnes élections et de ramener la sécurité dans les grandes villes. Sinon nous aurons des élections bâclées.

Source: RFI

Publié le 2021-07-14 20:09:39

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